1. Se perdre dans la médina de Fès el-Bali
Pour sentir immédiatement la magie de Fès, il suffit d’entrer dans sa médina millénaire, l’une des plus vastes du monde.
Flâner dans le labyrinthe de ruelles
Ruelles étroites, passages voûtés, escaliers, maisons serrées les unes contre les autres : la médina est un véritable labyrinthe vivant. Les panneaux, parfois approximatifs, ajoutent au charme. Une marche lente, sans trop regarder la montre, permet d’absorber les sons, les odeurs et les couleurs.
Observer artisans et échoppes au travail
Forgerons, menuisiers, tanneurs, tisserands, potiers, pâtissières : à chaque coin de rue, un atelier révèle un savoir-faire ancestral. S’arrêter quelques minutes devant un artisan au travail transforme immédiatement la promenade en leçon de culture vivante. Un simple sourire suffit souvent à déclencher un échange.
Accepter l’idée de se perdre… puis de se retrouver
Dans Fès el-Bali, même les meilleurs sens de l’orientation finissent par céder. Accepter de se perdre un peu, en gardant un minimum de repères (porte d’entrée, nom du riad), fait partie de l’expérience. Un plan, une appli hors ligne ou un guide local facilitent ensuite le retour.
2. Entrer dans la médina par Bab Boujloud, la porte bleue
Pour un effet d’entrée théâtrale dans la vieille ville, cette porte est parfaite.
Admirer les zelliges bleus et verts
Bab Boujloud, avec ses arcs et ses carreaux de faïence bleus côté extérieur et verts côté intérieur, sert de carte de visite à Fès. Prendre le temps d’en observer les motifs et la structure aide à entrer dans l’ambiance architecturale marocaine. Quelques photos ici sont presque obligatoires.
Sentir le basculement en franchissant la porte
D’un côté, la circulation, les cafés modernes, le flux de taxis ; de l’autre, les ruelles serrées, les souks, les appels des marchands. Passer sous l’arc donne réellement l’impression de changer de monde. Une transition nette entre Fès moderne et Fès historique.
Utiliser Bab Boujloud comme repère
Grâce à sa silhouette reconnaissable, Bab Boujloud devient un repère précieux pour s’orienter. Revenir à cette porte après un long détour dans la médina offre un sentiment de victoire bien agréable. Un bon point de départ et de retour pour plusieurs balades.
3. Observer le foisonnement des souks de Fès
Après l’entrée en médina, l’immersion dans les souks s’impose naturellement.
Explorer les souks de cuir, de textiles et de dinanderie
Entre stands de cuir, étals de foulards, tapis, lanternes en métal martelé, instruments de musique et bijoux, les souks débordent de marchandises. Chaque ruelle semble dédiée à un métier : tissage, poterie, dinanderie, épicerie, pâtisserie. Un paradis pour les yeux… et une tentation permanente pour le portefeuille.
Humecter le nez dans le souk des épices
Cônes d’épices colorées, sacs de cumin, safran, ras el-hanout, menthe séchée, eaux de fleur d’oranger : l’air s’emplit de parfums puissants. Demander à sentir ou à goûter certaines épices permet de mieux les reconnaître ensuite en cuisine. Les vendeurs adorent expliquer leurs mélanges.
S’arrêter dans un atelier pour observer
Un ciseleur de cuivre, un tisserand sur son métier, un menuisier au rabot ou un potier au tour transforment parfois leur espace de travail en mini-spectacle. Quelques minutes à les regarder travailler donnent immédiatement plus de valeur aux objets vendus. Le respect du geste se lit alors dans chaque achat.
4. Découvrir les tanneries, symbole de Fès
Pour une plongée dans l’un des métiers les plus emblématiques de la ville, direction les tanneries.
Monter sur les terrasses d’observation
Des terrasses dominant les bassins colorés servent de belvédères pour observer le travail des tanneurs. Les cuves remplies de liquides multicolores, les peaux étalées et les ouvriers en pleine action composent un tableau saisissant. Une branche de menthe sous le nez aide parfois à atténuer les odeurs.
Comprendre le processus de tannage traditionnel
Les explications données par les responsables de boutiques ou les guides décrivent les différentes étapes : trempage, nettoyage, coloration, séchage. Ce savoir-faire, transmis de génération en génération, reste spectaculaire à voir. La dimension physique et exigeante du travail apparaît immédiatement.
Jeter un œil aux boutiques attenantes
Les boutiques reliées aux terrasses proposent sacs, vestes, poufs, ceintures et babouches en cuir. La qualité et le style varient, mais le lien direct avec les tanneries donne une couleur particulière à ces achats. Un bon endroit pour rapporter un objet réellement « made in Fès ».
5. S’émerveiller devant la médersa Bou Inania
Pour ressentir la finesse de l’art religieux marocain, cette école coranique est un joyau.
Admirer la cour décorée
La cour centrale présente bassin, zelliges, stucs sculptés, bois finement travaillé et plafonds impressionnants. Chaque surface semble habillée de motifs géométriques ou floraux. La symétrie et l’harmonie de l’ensemble produisent un effet apaisant.
Observer les détails de la calligraphie
Les inscriptions coraniques, finement tracées sur les murs et les poutres, montrent un niveau de maîtrise exceptionnel. Même sans lire l’arabe, la beauté graphique de ces lignes saute aux yeux. Une belle occasion de prendre quelques gros plans à la photo.
Visiter les étages et les cellules d’étudiants
Les petites chambres à l’étage, tournées autour de la cour, donnent un aperçu de la vie des étudiants qui résidaient ici. Une promenade dans ces couloirs étroits, en regardant vers la cour, permet de ressentir le lieu autrement. Un mélange de rigueur et de beauté.
6. Contempler la mosquée et l’université Al Quaraouiyine
Après la médersa, cap sur l’un des centres intellectuels les plus prestigieux du monde musulman.
Découvrir Al Quaraouiyine depuis l’extérieur
Fondée au IXe siècle, la mosquée-université Al Quaraouiyine reste un haut lieu d’enseignement islamique. L’accès intérieur est réservé aux musulmans, mais plusieurs ruelles offrent des vues sur les cours, les arcades et les toits verts. Repérer ces angles de vue demande un peu de patience, mais la récompense visuelle vaut l’effort.
Ressentir le poids de l’histoire
Sachant que des savants, philosophes et théologiens y ont enseigné pendant plus d’un millénaire ajoute une dimension particulière au lieu. Fès apparaît alors comme un véritable phare intellectuel du Maghreb. Marcher autour de la mosquée en ayant cela en tête change la perception de la médina.
Observer le flux des fidèles
Les abords d’Al Quaraouiyine connaissent un trafic constant de fidèles, étudiants et habitants. Respecter la quiétude des lieux tout en observant ces allées et venues donne un bel aperçu de la place de la mosquée dans la vie quotidienne. Un moment à aborder avec discrétion.
7. Visiter le musée Nejjarine et sa fontaine
Pour une plongée dans l’art du bois, direction la place Nejjarine.
Découvrir la fontaine décorée de la place
Au centre de la petite place Nejjarine, une fontaine richement décorée de zelliges et de bois sculpté attire l’œil. Longtemps utilisée comme point d’eau pour hommes et bêtes, elle reste un élément clé du décor. Une belle introduction au thème du bois travaillé.
Parcourir le musée des Arts et Métiers du bois
Installé dans un ancien foundouk (caravansérail), le musée expose coffres, portes, objets décoratifs, instruments de musique et éléments architecturaux en bois sculpté. Les salles entourant la cour centrale racontent l’évolution des styles et des techniques. Une visite qui aide ensuite à mieux lire les portes et plafonds de la médina.
Monter sur la terrasse pour la vue
Le toit du bâtiment, accessible en fin de visite, offre un panorama sur les toits de Fès, les minarets et les collines alentour. Boire un thé ou un jus sur cette terrasse conclut la visite en beauté. Un excellent point de vue pour saisir la densité de la médina.
8. Se promener dans le jardin Jnan Sbil
Pour une pause verte au milieu des ruelles, ce jardin historique est parfait.
Marcher le long des allées ombragées
Jnan Sbil aligne allées bordées de palmiers, arbres d’ornement, fleurs et massifs. Les bassins et les fontaines ajoutent fraîcheur et jeu sonore. Une promenade ici permet de reposer les yeux et les jambes après plusieurs heures de médina.
Découvrir les bassins et les canaux
De grands bassins rectangulaires, des canaux et des fontaines témoignent de la maîtrise ancienne de l’eau à Fès. Les reflets des palmiers et des bâtiments dans l’eau composent de jolies scènes. Un endroit idéal pour quelques photos paisibles.
Profiter des bancs pour une vraie pause
Les bancs disséminés dans le parc invitent à s’asseoir pour lire, discuter ou simplement ne rien faire. Locaux, familles, couples et voyageurs s’y retrouvent sans se bousculer. Une parenthèse très appréciée dans un séjour parfois intense.
9. Découvrir Fès el-Jdid, le palais royal et le Mellah
Au-delà de Fès el-Bali, un autre visage de la ville attend dans Fès el-Jdid.
Passer devant le palais royal et ses portes monumentales
Le palais royal, toujours en usage, ne se visite pas, mais sa façade mérite le déplacement : grandes portes dorées, zelliges, stucs, imposants murs ocre. L’esplanade face à ces portes est un excellent spot photo. La taille du complexe donne une idée du rôle politique de Fès.
Marcher dans l’ancien Mellah (quartier juif)
Les ruelles du Mellah, avec leurs balcons en bois, leurs maisons serrées et leurs petites boutiques, racontent une autre facette de l’histoire de la ville. Une promenade ici permet de sentir l’ancienne présence juive de Fès, toujours visible dans l’architecture. Un quartier chargé de mémoire.
Visiter le cimetière juif ou une synagogue (si accessible)
Selon les conditions, une visite du cimetière juif ou d’une synagogue encore en activité peut être possible. Ces lieux ajoutent une dimension supplémentaire à la compréhension de la diversité religieuse de Fès. Une étape à aborder avec beaucoup de respect.
10. Monter au Borj Nord ou Borj Sud pour la vue panoramique
Pour embrasser Fès en un regard, rien ne vaut ces anciens forts sur les hauteurs.
Rejoindre Borj Nord ou Borj Sud en taxi
Les deux forts, situés sur les collines entourant la ville, s’atteignent aisément en taxi. Le trajet offre déjà quelques perspectives intéressantes sur les remparts et les portes. Une bonne façon de sortir un peu du tissu urbain dense.
Admirer la médina vue d’en haut
Depuis ces points de vue, la médina apparaît comme un immense tapis de toits serrés, ponctué de minarets et de quelques arbres. Par temps clair, le regard porte jusqu’aux montagnes alentour. Le contraste avec l’expérience « collé-serré » dans les ruelles est saisissant.
Venir à l’heure du coucher de soleil
Planifier la montée en fin de journée permet de profiter de la lumière dorée sur les toits, avant que la ville ne s’illumine peu à peu. Un moment souvent très photogénique et émouvant. Une belle façon de conclure une première série de découvertes à Fès.
11. Visiter le musée Dar Batha et son jardin andalou
Après la médina et les médersas, ce musée permet de mieux saisir les arts traditionnels de la région.
Découvrir un ancien palais transformé en musée
Dar Batha est un palais de style hispano-mauresque transformé en musée d’arts et traditions. Salles voûtées, patios, arches et plafonds en bois peint constituent un écrin raffiné pour les collections. Une visite ici complète parfaitement les impressions recueillies dans la médina.
Admirer céramiques, bois sculptés et textiles
Le musée expose poteries fassies, pièces de bois sculpté, broderies, tapis, bijoux, instruments de musique et objets du quotidien. Chaque vitrine raconte une facette différente de l’artisanat marocain. Une excellente source d’inspiration pour reconnaître ensuite ces pièces dans les souks.
Se reposer dans le jardin arabo-andalou
Le jardin intérieur, avec ses parterres géométriques, ses orangers, ses fontaines et ses bancs, offre une parenthèse de fraîcheur. S’asseoir quelques minutes à l’ombre pour laisser infuser la visite devient un plaisir en soi. Un très joli cadre pour une courte pause.
12. Découvrir la médersa Al Attarine, autre bijou d’architecture
Pour prolonger la découverte des écoles coraniques, cette médersa plus compacte est un petit chef-d’œuvre.
Entrer dans une cour richement décorée
La médersa Al Attarine présente une cour centrale plus petite que Bou Inania, mais tout aussi raffinée : zelliges, stucs sculptés, plafonds en cèdre, inscriptions. La densité de motifs et la délicatesse du travail sautent aux yeux dès les premiers pas. Un régal pour les amateurs de détails.
Observer les jeux de lumière
La lumière qui pénètre par les ouvertures et se reflète sur les carreaux et les murs sculptés crée des contrastes subtils. Un changement d’angle ou de position suffit à transformer complètement la perception de la cour. Un endroit où rester quelques minutes en silence fait beaucoup de bien.
Monter à l’étage pour voir la cour d’en haut
Les galeries supérieures, bordées de petites cellules, permettent de regarder la cour depuis le dessus. La géométrie du plan apparaît alors plus clairement. Une belle occasion d’apprécier le travail des bâtisseurs dans son ensemble.
13. Se régaler lors d’un cours de cuisine fassie
Après avoir vu, il est temps de goûter et d’apprendre.
Commencer par un tour de marché
Certains cours incluent une visite de marché pour choisir légumes, viandes, épices et herbes. Cette étape permet de poser des questions sur la fraîcheur, les saisons et les usages de chaque produit. L’enseignant donne souvent des astuces que peu de guides mentionnent.
Apprendre à préparer quelques classiques
Pastilla, tajine fassi sucré-salé, salades cuites, briouates, pâtisseries aux amandes : le choix est vaste. Mesurer les épices, surveiller les cuissons, goûter et rectifier assaisonnements permet de comprendre de l’intérieur cette cuisine réputée. L’ambiance est généralement conviviale, même pour les grands débutants.
Déguster le repas préparé ensemble
À la fin, tout le monde s’assoit autour de la table pour savourer les plats réalisés. La fierté de manger ce qui a été préparé soi-même donne un goût tout particulier au repas. Les recettes repartent ensuite dans les bagages, prêtes à être testées à la maison.
14. S’offrir un vrai hammam traditionnel fassi
Pour récupérer après les longues marches dans la médina, le hammam devient un incontournable.
Découvrir les différentes salles et températures
Le hammam se compose généralement de plusieurs pièces de chaleur croissante. Avancer petit à petit permet au corps de s’habituer. Le rituel du seau d’eau, du savon noir et du gant de gommage suit ensuite un ordre bien précis.
Se laisser chouchouter par une masseuse ou un masseur
Dans beaucoup de hammams, il est possible de demander un gommage effectué par un professionnel. Le gant enlève les peaux mortes avec une efficacité redoutable. Un massage à l’huile, en option, termine ensuite le soin. Le corps ressort incroyablement léger.
Prolonger par un moment de repos
Après le hammam, boire un thé ou une eau fraîche, s’allonger un peu et éviter de se précipiter dehors prolonge les bienfaits. Le contraste avec l’agitation et la chaleur des ruelles rend cette sensation encore plus agréable. Un des meilleurs cadeaux à se faire pendant le séjour.
15. Assister au Festival des musiques sacrées du monde (si la période s’y prête)
Si le voyage tombe au bon moment, ce festival transforme Fès en scène spirituelle à ciel ouvert.
Découvrir des concerts dans des cadres exceptionnels
Le festival programme des musiciens et chanteurs venus du monde entier, souvent dans des lieux comme Bab Boujloud, le jardin de Dar Batha ou d’autres sites historiques. La rencontre entre ces musiques et ces décors crée une atmosphère unique. Une soirée de concert devient alors un moment inoubliable.
Sentir le mélange de publics et de cultures
Le public rassemble habitants, Marocains venus d’autres villes et voyageurs étrangers. Les langues, les tenues et les attitudes se mélangent sans heurt. Se retrouver dans cette foule paisible donne un fort sentiment d’universalité. L’une des grandes forces du festival.
Prolonger la soirée dans la médina illuminée
Après les concerts, rentrer à pied par la médina ou les avenues modernes permet de voir la ville sous un visage plus calme mais encore vibrant. Les cafés, les stands de street food et les boutiques encore ouvertes prolongent la magie. Un temps fort pour tout séjour culturel à Fès.
16. Faire une excursion vers Volubilis et Meknès
Pour varier les plaisirs entre ville médiévale, antiquité et autre capitale impériale, ce trio fonctionne très bien.
Explorer les ruines romaines de Volubilis
À une heure environ de Fès, Volubilis expose colonnes, mosaïques, villas, forum et arcs romains remarquablement conservés. Marcher sur ces pierres et admirer les mosaïques in situ donne une véritable impression de voyage dans le temps. Les contrastes entre vestiges et campagne environnante sont superbes.
Découvrir Meknès, autre ville impériale
Meknès, plus compacte, offre portes monumentales, remparts, greniers royaux, place El Hedim et médina plus calme. Une promenade dans cette ville permet de comparer son style à celui de Fès. Un complément très intéressant pour comprendre l’histoire impériale du Maroc.
Combiner les deux dans une même journée
Avec une bonne organisation ou un tour dédié, il devient possible de visiter Volubilis, Moulay Idriss (ville sainte perchée) et Meknès dans la même journée. Le retour à Fès se fait alors la tête pleine d’images très différentes. Une excursion qui vaut largement l’investissement en temps.
17. Monter à dos d’âne ou de mule dans les ruelles les plus raides (optionnel)
Dans certaines parties de la médina, ce mode de transport traditionnel reste vivant.
Observer le travail des bêtes de somme
Même sans monter, voir ânes et mules transporter marchandises, matériaux et produits divers dans des ruelles impraticables aux véhicules motorisés impressionne. Ces animaux restent essentiels à la logistique de la ville. Leur présence donne une touche intemporelle à Fès.
Tester une courte montée si l’occasion se présente
Certains guides ou habitants proposent parfois de petites montées à dos de mule ou d’âne dans des ruelles en pente. Pour ceux qui se sentent à l’aise avec l’idée, l’expérience peut être amusante, tout en restant brève. L’important est de vérifier que l’animal est bien traité et de refuser si ce n’est pas le cas.
Rappeler le rôle de ces animaux dans la médina
Quoi qu’il en soit, la vision de ces bêtes de somme au travail incite à réfléchir à la manière dont la médina fonctionne au quotidien. Derrière la carte postale, une logistique complexe se déploie. Un détail qui enrichit la compréhension de la ville.
18. Se poser dans un café avec vue sur la médina
Après tant de marches et de visites, un moment contemplatif est bienvenu.
Choisir un café en terrasse sur les hauteurs
Plusieurs cafés ou restaurants offrent des terrasses élevées donnant sur les toits, les minarets et les collines. Un thé à la menthe, un café ou un jus pris là, surtout en fin de journée, procure une forte impression de survol de la médina. Les appels à la prière ajoutent une bande-son très particulière.
Observer le mouvement de la ville d’en haut
Depuis cette hauteur, les ruelles, invisibles depuis le sol, se devinent à travers le flux de gens, de bêtes et de sons. Le contraste entre ce fourmillement et la position de spectateur calme accentue le charme du moment. Une véritable pause mentale.
Laisser monter les envies de retour
C’est souvent dans ces instants suspendus que des idées de prochaines visites, de nouveaux itinéraires ou de futurs voyages au Maroc naissent. L’esprit, moins sollicité par la navigation concrète, peut rêver librement. Un très bon signe que Fès a commencé à agir en profondeur.
19. Assister à un spectacle de musique andalouse ou de musique traditionnelle
La musique occupe une place centrale dans la culture de Fès.
Chercher une soirée de musique andalouse
Certains riads, centres culturels ou festivals programment des concerts de musique andalouse, héritage raffiné mêlant influences arabes, juives et ibériques. Assister à un de ces concerts permet de découvrir un registre moins connu, mais très important, de la culture marocaine.
Découvrir la musique soufie ou les chants sacrés
Selon la période, des confréries soufies ou des groupes spécialisés se produisent dans le cadre de festivals ou d’événements religieux. Les rythmes, les chants et la dimension spirituelle de ces soirées laissent rarement indifférents. Une immersion forte dans un univers à la fois artistique et mystique.
Prolonger la soirée dans un café ou un riad
Après un concert, une discussion autour d’un thé dans un café ou un riad permet de prolonger les impressions. Ces moments de retour au calme aident à intégrer ce qui vient d’être vécu. Un très beau complément aux visites diurnes.
20. Terminer le séjour par un dernier tour au crépuscule dans Fès el-Bali
Pour dire au revoir à Fès, rien de mieux qu’une dernière flânerie en fin de journée.
Repasser par les lieux préférés
Qu’il s’agisse de Bab Boujloud, de Nejjarine, d’une médersa ou d’une ruelle particulière, revenir une dernière fois sur ces spots permet de les graver dans la mémoire. La lumière du soir, plus douce, offre souvent un nouveau visage à ces endroits.
Sentir la médina se transformer le soir
À mesure que les boutiques ferment, que les stands se replient et que les habitants rentrent chez eux, une autre atmosphère s’installe. Moins de bruit, plus de silhouettes pressées, d’odeurs de cuisine qui s’échappent des maisons. Une scène de ville différente, mais tout aussi intéressante.
Dire au revoir autour d’un dernier thé ou d’une dernière pâtisserie
Un café, une terrasse de riad ou un salon de thé deviennent le théâtre d’un ultime moment de pause. Le bilan du séjour se fait naturellement : médina, tanneries, médersas, jardins, excursions, rencontres. Si une petite nostalgie s’installe déjà, c’est probablement le meilleur signe que Fès a réussi à conquérir le cœur.

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